De crainte d'être violée, une infirmière d'Alep aurait publié une lettre de suicide
Une infirmière syrienne aurait publié une lettre décrivant son intention de se suicider pour éviter d’être violée, et dans laquelle elle a déclaré qu’elle ne se soucie pas des condamnations de ceux qui disent que le suicide est prohibé dans la religion musulmane.
La femme, qui n’a pas été nommée, écrit : « Je me suicide pour aucune autre raison que celle de ne pas vouloir que plusieurs membres du régime d’Assad me violent, tandis qu’hier ils avaient peur de prononcer le mot "Alep" ».
La lettre commence par s’adresser aux érudits musulmans et aux leaders de l’opposition, puis continue par l’explication de sa décision, malgré la prohibition du suicide dans la traduction islamique.
« Je me suicide…et je n’en ai rien à faire si vous me dites que je suis dans les feux de l’enfer. »
« Je finis cette lettre en disant que vos fatwas (verdicts) n’ont plus aucun sens pour moi, gardez les pour vous-mêmes et vos familles. »
Middle East Eye n’a pas pu vérifier indépendamment la lettre.
Elle a été publiée sur Jaboubia, un site internet chiite libanais, qui a écrit que l’infirmière s’est suicidée après avoir vu deux collègues se faire violer devant elle.
Voici la lettre en entier :
Traduit de l’anglais (original).
New MEE newsletter: Jerusalem Dispatch
Sign up to get the latest insights and analysis on Israel-Palestine, alongside Turkey Unpacked and other MEE newsletters
Middle East Eye delivers independent and unrivalled coverage and analysis of the Middle East, North Africa and beyond. To learn more about republishing this content and the associated fees, please fill out this form. More about MEE can be found here.