EN IMAGES : Course contre la montre au Maroc pour retrouver des survivants du séisme
Les Forces armées royales (FAR) marocaines fouillent les décombres de maisons dans le village de montagne de Tafeghaghte, à 60 km sud-ouest de Marrakech, presque entièrement détruit par le séisme dont l’épicentre ne se trouve qu’à une cinquantaine de kilomètres de là. Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, menaient ce lundi 11 septembre une course contre la montre pour retrouver d’éventuels survivants du séisme qui a fait plus de 2 100 morts et fournir l’assistance à des centaines de sans-abris. (Fadel Senna)
Cette photographie satellite diffusée le 10 septembre montre une vue des tentes de secours pour les survivants du tremblement de terre, dans la ville d’Asni (province d’Al Haouz), dans les montagnes du Haut Atlas. Selon la télévision publique, « plus de 18 000 familles ont été affectées » par le séisme dans la province d’Al Haouz, où plus de la moitié des morts ont été recensés. Des tentes ont été dressées dans plusieurs villages pour abriter ces familles. (AFP/Image satellite ©2023 Maxar Technologies)
Des membres d’une même famille se consolent au milieu des décombres de bâtiments effondrés dans le village d’Imi N’Tala, près d’Amizmiz, à quelques kilomètres de l’épicentre. Les chaînes de télévision ont diffusé des images aériennes montrant des villages entiers aux maisons d’argile de la région d’Al Haouz entièrement pulvérisés. (Fadel Senna)
Un homme porte un enfant dans le village de montagne de Tafeghaghte, au sud-ouest de Marrakech, le 9 septembre. Le ministère de l’Éducation a annoncé dimanche la « suspension » des cours des écoles dans les localités les plus touchées par le séisme dans la province d’Al Haouz à partir de ce lundi. (Fadel Senna)
Un homme conduit une moto devant des décombres dans la médina (vieille ville) de Marrakech, le 10 septembre. Sur les 700 hectares de la médina, les dommages sont par endroits impressionnants, avec des logements éventrés et, dans le lacis de ruelles, des monticules de gravats s’élevant parfois à plusieurs mètres de haut. Les remparts du XIIe siècle qui entourent la cité impériale, fondée vers 1070 par la dynastie des Almoravides, sont en partie défigurés. (Philippe Lopez)
Des personnes transportent le corps d’une victime du séisme, dans le village d’Imi N’Tala près d’Amizmiz, au centre du Maroc, le 10 septembre. Le séisme suscite un élan de solidarité internationale. Plusieurs pays et organisations ont proposé leur aide à Rabat. Pour épauler ses équipes, le Maroc a annoncé dimanche soir avoir accepté l’aide de quatre pays seulement : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. (Fadel Senna)
Des personnes secourent un âne piégé sous les décombres à Tafeghaghte. Les habitants de la région ont reçu l’aide de plusieurs Marocains de la région d’Al Hoceima (localité du nord-est frappée en 2004 par un séisme ayant fait 628 morts), qui ont parcouru plus de 790 km pour acheminer des aides alimentaires aux villages sinistrés, à bord de deux camionnettes et deux voitures. (Fadel Senna)
Une femme est assise à l’extérieur de son abri de fortune dans le village de montagne de Moulay Brahim, dans la province d’Al Haouz, le 11 septembre. En attendant l’arrivée des nouvelles équipes de sauvetage étrangères, les autorités marocaines ont commencé à dresser des tentes dans le Haut Atlas, où des villages ont été entièrement détruits par le séisme. (Philippe Lopez)
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