Macron réticent à une intervention militaire au Mali et en Libye
Peu bavard sur ce que serait sa politique étrangère, Emmanuel Macron, qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, aurait en tout cas laissé entendre à Alger que sa stratégie en Libye et au nord-Mali se ferait « en concertation » avec les pays de la région.
Selon les informations recueillies auprès d’un diplomate algérien par Middle East Eye, l’ex-ministre de l’Économie (2014-2016) qui était en visite à Alger le 14 février, et qui s’est notamment entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, a expliqué qu’il n’était « pas d’accord » avec la politique de Nicolas Sarkozy en Libye, ni même avec certaines décisions de François Hollande.
Le candidat arrivé en tête s’est engagé envers les responsables algériens, s’il était élu, à « prendre les mesures nécessaires sans que cela signifie davantage d’engagement en Libye et au Mali », et qu’il le ferait « avec les experts et les parties engagées dans la région ».