EN IMAGES : Les mosquées vides pour les prières du vendredi à cause du coronavirus
Le Liban est partiellement confiné pour juguler la propagation du coronavirus, qui a tué au moins six personnes dans le pays.
À Sidon, la troisième plus grande ville du Liban, le silence s’est abattu sur les mosquées locales lorsque les prières du vendredi ont été annulées. (Reuters/Ali Hashisho)
Ahmad al-Asmar (84 ans) et son épouse Nouzat Awada (79 ans), résidents de Sidon, ont profité de l’occasion pour faire les prières du vendredi ensemble chez eux. (Reuters/Ali Hashisho)
Pour endiguer la propagation du virus, l’Arabie saoudite a interdit la oumra, un pèlerinage religieux non obligatoire auquel des musulmans du monde entier participent habituellement toute l’année.
Le royaume a également annoncé qu’il interdisait l’entrée dans les mosquées de La Mecque et de Médine, les deux sites les plus importants de la foi musulmane.
À la mosquée al-Rajhi de Riyad, l’imam a dirigé les prières à voix haute malgré l’absence de fidèles. (Reuters/Ahmed Yosri)
Avant l’épidémie, les musulmans palestiniens de Jérusalem avaient déjà du mal à prier à la mosquée al-Aqsa car les soldats israéliens s’en prennent régulièrement aux fidèles et les colons font souvent irruption sur le site. Pas plus tard que la semaine dernière, des colons israéliens ont pénétré dans la zone malgré les restrictions liées au coronavirus.
Al-Aqsa a été fermée pour juguler l’épidémie, mais cela n’a pas empêché certains de se rassembler à l’extérieur pour effectuer la prière du vendredi. (AFP/Ahmad Gharabli)
Personne en vue à la mosquée Gamal Abdel Nasser de Ramallah, en Cisjordanie occupée, où les habitants sont confinés depuis dimanche soir. (Reuters/Mohamad Torokman)
Ailleurs dans les territoires occupés, les musulmans de la ville palestinienne de Tubas ont effectué leurs propres prières en groupe. (Reuters/Raneen Sawafta)
Dans la capitale irakienne Bagdad, un imam a prié seul dans sa mosquée. (Reuters/Khalid al-Mousily)
Une atmosphère similaire régnait dans la ville sainte de Kerbala en Irak, où un homme était assis seul dans le sanctuaire fermé de l’imam Abbas. (Reuters/Abdullah Dhiaa al-Deen)
Dans une autre ville sainte irakienne, Nadjaf, une famille a rejoint les millions d’autres au Moyen-Orient qui ont passé le vendredi après-midi à prier chez elles. (Reuters/Alaa al-Marjani)
Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.
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