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EN IMAGES : Le Ramadan dans la vieille ville de Jérusalem, entre chaleur, prières et saveurs

Peu d’endroits sont plus évocateurs du culte musulman que la mosquée al-Aqsa pendant le Ramadan
Représentation artistique de la mosquée al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem

Le mur de séparation coupe la Cisjordanie de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem pendant la majeure partie de l’année. Mais lorsque vient le Ramadan, les musulmanes et les musulmans de plus de 50 ans qui ont la chance d’avoir un permis octroyé par les autorités israéliennes chérissent l’opportunité de prier à l’intérieur de la mosquée. Ensuite, certains échangent dans les cours anciennes de la mosquée, tandis que d’autres s’offrent des instants de dévotion supplémentaires.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Pendant les vendredis du Ramadan, la ruée pour trouver un endroit ombragé dans les vastes cours d’al-Aqsa commence tôt. La plupart des fidèles doivent se contenter d’attendre sous le soleil du midi et se protéger avec une serviette, un tapis de prière ou un chapeau parapluie vendu pour un peu moins de trois euros sur le marché à l’extérieur.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

De nombreuses personnes âgées s’abritent sous des oliviers centenaires lors du jeûne pendant la journée. Ainsi installées, elles saluent leurs proches et leurs voisins qui passent au cours de l’après-midi.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

La chaleur asséchante du début de l’été à Jérusalem peut être difficile à gérer. Des réservoirs d’eau sont souvent acheminés dans la zone spécialement pour le Ramadan. Les fidèles palestiniens se serrent et se bousculent pour recevoir l’eau projetée par les puissants tuyaux.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Le vendredi, les cours pavées d’al-Aqsa disparaissent sous les corps d’environ 250 000 fidèles qui s’alignent pour commencer les prières.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Le selfie devant al-Aqsa est devenu une nouvelle tradition du Ramadan pour les jeunes Palestiniens, qui immortalisent ces instants passés devant le symbole national et spirituel que beaucoup de musulmans attendent pendant des années de pouvoir enfin visiter.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

La nuit, le climat s’est rafraîchi dans les cours baignées toute la journée par le soleil devant le dôme du Rocher, où se retrouvent les fidèles palestiniens pendant les prières nocturnes du Tarawih, spécifiques au Ramadan.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Les boutiques et les marchés de la vieille ville de Jérusalem ferment généralement au coucher du soleil pour des raisons de sécurité. Toutefois, pendant le Ramadan, ces endroits reprennent vie et les Hiérosolymites s’y rendent librement pour faire des achats, boire du café et fumer la chicha.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Le jeûne quotidien observé par les fidèles durant le mois sacré de l’islam génère souvent des envies d’aliments spécifiques. Après le coucher du soleil, les boulangeries de la vieille ville s’affairent à produire des barazeks, des biscuits fins recouverts de graines de sésame et cuits dans un four à bois.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Historiquement, la porte de Damas, la plus grande entrée de la vieille ville, bourdonne d’activité. Pendant une grande partie de l’année, c’est une zone stérile quadrillée par des dizaines de soldats israéliens armés qui empêchent systématiquement les foules de se rassembler sur ses marches. Toutefois, chaque soir pendant le Ramadan, des centaines de jeunes s’y rassemblent, narguent les soldats et boivent du café arabe et des boissons énergisantes dans des gobelets en carton.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Les murs de pierre de la vieille ville ont été construits par le souverain ottoman Soliman le Magnifique, qui a régné de 1520 jusqu’à sa mort en 1566. L’influence de l’empire ottoman subsiste encore : ici, des derviches turcs virevoltent pendant un spectacle présenté après les prières qui suivent le repas de rupture du jeûne.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Après un mois long mais spécial vient la célébration de l’Aïd, lors de laquelle les enfants sont au centre de l’attention. Ces derniers se voient offrir des biscuits et des ballons, tandis que des clowns les divertissent.

(Kaamil Ahmed/MEE ; 2017)

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

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