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Panama Papers : le fils d’Abbas détient un million de dollars dans une société offshore

Tareq Abbas a été ajouté au conseil d’administration de l’Arab Palestinian Investment Company en 2011
Les Panama Papers constituent la plus grande fuite de documents à ce jour (AFP)
Par MEE

Le fils du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas possède un million de dollars en actions dans une société offshore associée à l’AP, révèle un ensemble de documents divulgués connus sous le nom de « Panama Papers ».

Tareq Abbas a été ajouté au conseil d’administration de l’Arab Palestinian Investment Company (APIC) en 2011. En juin 2013, Tareq détenait 982 000 dollars d’actions de cette société.

Selon un article de Haaretz sur l’APIC, la société a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques en septembre 1994.

La position d’Abbas à l’APIC laisse planer le doute sur d’éventuels conflits d’intérêts. Le droit international exige que les entreprises comme Mossack Fonseca vérifient si leurs clients sont des « personnes politiquement exposées » (PPE) – ou des membres de la famille des responsables du gouvernement et des associés. La loi impose aux entreprises de surveiller étroitement les PPE en matière de blanchiment d’argent, de fraude fiscale ou d’autres délits de corruption.

Les documents divulgués indiquent qu’une enquête interne de Mossack Fonseca visant à déterminer si Tareq est une PPE conclut à tort qu’il n’est pas le fils du président de l’AP Mahmoud Abbas. Toutefois, une recherche Google a été faite pour une partie de l’enquête et certains résultats suggèrent que cette personne est effectivement le fils du président de l’AP.

Foreign Policy a publié un article en juin 2012 sur les actifs des frères Abbas (Tareq et son frère aîné Yasser) et a remis en question leur succès financier par rapport à la position politique de leur père.

L’avocat de l’APIC, Kareem Shehadeh, a déclaré à Haaretz : « L’APIC est une société cotée en bourse en Palestine, dont les actions sont négociées en bourse quotidiennement. Elle est soumise à la surveillance du réputé cabinet de comptabilité et d’audit Deloitte et les informations complètes et transparentes de ses relations apparaissent dans un rapport annuel disponible sur son site Web. Les opérations de l’APIC sont supervisées par le ministère du Commerce et de l’Autorité des marchés financiers de Palestine. »

Une autre source a déclaré à Haaretz que « Tareq Abbas est un salarié de l’APIC, cela date d’avant l’époque où son père est devenu président de l’Autorité palestinienne. Pour autant que je sache, il n’est pas impliqué dans le fonds d’investissement ou l’Autorité palestinienne. Khaled Osseili est un homme d’affaires de Hébron qui siège au conseil de l’APIC depuis sa création, avant et après avoir été élu maire d’Hébron. Encore une fois, pour autant que je sache, il n’a jamais été haut responsable de l’Autorité palestinienne. Durgham Maraee et Mohammad Mustafa sont également au conseil d’administration de l’APIC, en tant que représentants du Fonds d’investissement palestinien. »

Traduction de l’anglais (original) par VECTranslation.

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