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VIDÉO : Le président Abdelaziz Bouteflika a voté

Sa sortie était l'un des événements les plus attendus de ces élections législatives : le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, est allé voter en famille
Abdelaziz Bouteflika dans un bureau de vote d'El Biar, un quartier résidentiel d'Alger, jeudi 4 mai 2017 (Twitter @APS_DZ)
Par MEE

Le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, est apparu publiquement ce jeudi en allant voter pour les élections législatives. Il s'est rendu en famille, avec ses deux frères et deux neveux, à l'école Mohamed el-Bachir el-Ibrahimi à El Biar, un quartier résidentiel d'Alger.

Les sorties du chef de l’État, dont la santé précaire fait régulièrement l'objet de spéculations, sont devenues, par leur rareté, des événements.

Sa dernière apparition publique remonte à décembre 2016. Il avait alors inauguré la nouvelle ligne ferroviaire Birtouta-Zeralda, à l’ouest d’Alger et la nouvelle ville de Sidi Abdellah, dont la livraison est prévue pour 2018.

https://www.youtube.com/watch?v=uUaURNsRO_c&feature=youtu.be&a

En février, une longue absence du président, due à une bronchite aiguë, avait à nouveau alimenté les rumeurs sur son état de santé. En particulier après l’annulation de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel prévue le 20 février pour « indisponibilité temporaire ».

Il a fallu attendre le 9 mars pour qu’un officiel fasse un commentaire : depuis Tunis, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait déclaré en parlant du chef de l’État : « Il vous passe le bonjour et il va très bien. »

Depuis une dizaine d'années, des ennuis de santé ont contraint le chef de l’État à de longues périodes d'hospitalisation à l'étranger. Mais c’est surtout un Accident vasculaire cérébral au printemps 2013 qui l’a le plus longtemps éloigné de l’Algérie (88 jours) et a le plus affecté sa mobilité et son élocution.

Son dernier discours devant la foule, le 8 mai 2012 à Sétif (à l’est), reste aussi un moment historique car le président avait laissé entendre qu’il allait renoncer au pouvoir au terme de son troisième mandat en 2014. « Ma génération a fait son temps », avait-il martelé en arabe dans une expression, tab j’nanou, qui depuis, est passée dans le langage courant.

Ses rares apparitions, limitées en général aux visites de chefs d'État ou de gouvernement étrangers qu'il reçoit dans sa résidence d'État de Zeralda, à l'ouest de la capitale, sont retransmises à la télévision.

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