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Les ambitions énergétiques d’Israël nécessitent une solution finale à Gaza

La présence persistante du Hamas à Gaza est le principal obstacle au « plan de paix » et à l’ambition d’Israël de s'imposer comme puissance énergétique régionale

« Rien ne pouvait me préparer à ce que j’ai vu aujourd’hui. La destruction est indescriptible », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, lors de sa visite de la bande de Gaza en octobre.

L'opération « Bordure Protectrice », l'incursion militaire israélienne à Gaza l'été dernier, a causé des destructions sans précédent dans l'étroite bande de terre habitée par 1,8 million d'habitants. L'opération a endommagé ou détruit plus de 100 000 habitations, affectant plus de 600 000 Palestiniens, soit un tiers de la population.

« Tondre l’herbe »

« La ville est tout simplement inhabitable », a déclaré le maire de Beit Hanoun, Mohammed Al-Kafarna. « Il n'y a plus d'électricité, plus d'eau, plus de moyens de communication. Il nous manque l'essentiel pour vivre. » Un des principaux égouts, qui dessert près d'un demi-million d'habitants, a été coupé, déversant de grandes quantités d'eaux usées dans la mer et dans les champs.

En 2012, un rapport des Nations unies prévenait que Gaza ne « serait pas vivable d'ici 2020 ». L'année suivante, le durcissement du blocus à Gaza par Israël a poussé Filippo Grande, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à déclarer que « Gaza devient rapidement inhabitable ».

Les bombardements massifs de Gaza par Israël cet été ont rapproché cette perspective. Et ce n'est pas un hasard. Les représentants israéliens ne l’admettront pas mais des déclarations de personnalités proches du gouvernement Netanyahou permettent de déduire qu’il s’agit là d’un objectif stratégique.

Démanteler Gaza

« La seule solution durable », écrit Martin Sherman dans le Jerusalem Post pendant l'assaut de cet été, est de « démanteler Gaza, organiser un transfert humanitaire des populations arabes non combattantes, et étendre la souveraineté d'Israël sur Gaza ». En bref, la recette du nettoyage ethnique et de la colonisation. Dans son article, Sherman regrette que le gouvernement israélien soit freiné par le discours politique des « gauchistes » non élus qui prônent « l'idée d'une solution à deux Etats et le principe de la terre contre la paix », deux idées devant être rejetées, selon lui.

Pour Martin Sherman, la stratégie actuelle qui consiste à « tondre l’herbe » périodiquement (« une nouvelle série de combats à chaque fois que la violence palestinienne atteint un niveau qu'Israël considère inacceptable ») doit être remplacée par une solution définitive : « L'herbe doit être arrachée – une bonne fois pour toutes. »

Sherman n'est pas le seul à le penser. Au contraire, ses idées sont de plus en plus représentatives de la vision des plus hauts représentants du cabinet israélien. Martin Sherman est le directeur et fondateur de l'Institut israélien d’études stratégiques (IISS), qui a pour ambition de poser « les fondements d'un nouveau paradigme sioniste énergique ». Son programme a reçu le soutien de dirigeants israéliens clés, dont Yaakov Amidror, conseiller à la sécurité nationale d'Israël jusqu'en 2013, Uzi Landau, ministre du Tourisme et ancien ministre de l'Energie, et Moshe Ya'alon, vice-Premier ministre et actuel ministre de la Défense. 

Colonisation

Ces relations révèlent des aspects cruciaux de la politique de sécurité israélienne. Yaakov Amidror, par exemple, a longtemps défendu l'idée selon laquelle Israël devrait occuper directement Gaza « pendant plusieurs années » afin d’empêcher que le « Hamas ne se renforce et devienne une entité similaire au Hezbollah ».

Son successeur, Yossi Cohen, qui a supervisé avec Ya'alon l'opération « Bordure protectrice » et a servi par le passé comme responsable adjoint du Shin Bet (l’agence de sécurité intérieure israélienne), a déclaré à la radio de l’armée israélienne que l’opération avait réussi à créer les conditions permettant à l’Autorité palestinienne de reprendre le pouvoir à Gaza aux dépens du Hamas, ajoutant que ce dernier devait être « démilitarisé ».

Le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, approuve : « Tant que le Hamas contrôle Gaza, nous ne serons pas en mesure d'assurer la sécurité des citoyens israéliens du sud et nous ne pourrons parvenir à un accord de paix. » Lors du dernier assaut sur Gaza, Lieberman prônait la réoccupation par Israël de la bande côtière pour mettre fin aux attaques de roquettes. 

L'Etat palestinien : une menace pour l’hégémonie énergétique israélienne ?

L’avis de Sherman est également partagé par Uzi Landau, actuellement ministre du Tourisme et ancien ministre de l'Energie et de l'Eau de 2009 à 2013. Lorsqu’il occupait ce poste, Landau était chargé de superviser les politiques d'Israël en matière de ressources naturelles, en particulier les politiques liées aux découvertes de gaz et à son exportation. En 2011, quand l'Autorité palestinienne faisait campagne pour la  reconnaissance d'un Etat palestinien aux Nations unies, Laudau annonçait sur une radio israélienne qu'Israël devait déclarer de façon unilatérale sa souveraineté sur la vallée du Jourdain, les colonies de Cisjordanie et la bande de Gaza afin de contrecarrer la démarche de l'Autorité palestinienne. Il fut également dépêché par le ministère des Affaires étrangères au Chili, en Colombie et en Australie pour faire pression contre la campagne de l'Autorité palestinienne à l’ONU.

Pourquoi Landau, alors ministre de l'Eau et de l'Energie, a-t-il été missionné pour lutter contre la création d'un Etat palestinien ? La réponse est peut-être liée aux importantes découvertes de gaz réalisées par Israël ces dernières années. En décembre 2010, la compagnie pétrolière texane Noble Energy a annoncé qu'elle avait découvert plus de 7,5 milliards de mètres cubes de gaz dans le gisement maritime du Léviathan (réévalué, il y a peu, à un peu plus de 5 milliards de mètres cubes). Une étude géologique américaine de l’USGS avait estimé en début d’année que le bassin du Levant, qui englobe les territoires maritimes d'Israël, de la Syrie, du Liban, de Chypre et de Gaza, renfermait 37 milliards de mètres cubes de gaz techniquement exploitable. C'est « plus important que toutes les estimations que nous avons effectuées aux Etats-Unis », avait alors déclaré un porte-parole de l’USGS.

Les conseillers de Landau préviennent que les ressources en gaz d'Israël pourraient s’épuiser rapidement

Les nouvelles découvertes de gisement de gaz pourraient permettre à Israël de devenir une puissance exportatrice de gaz, ce qui aurait des conséquences importantes pour la région.  Mais il y a de potentiels écueils.

En 2012, les directeurs de recherche du ministère de l'Energie et de l'Eau avaient alerté le gouvernement qu'Israël ne disposerait pas de ressources en gaz suffisantes pour répondre à la fois à la demande intérieure et à la demande internationale. Se référant à un écart de « 100 à 150 milliards de mètres cubes entre les projections de consommation présentées au comité et les projections les plus récentes », ils indiquaient que « les réserves de gaz d'Israël sont susceptibles de durer moins de quarante ans ».

Selon eux, d'ici 2055, même si Israël décidait de ne pas exporter de gaz, elle épuiserait entièrement ses réserves maritimes. Si en outre Israël exportait des quantités importantes de gaz, et s'il s'avérait que son gaz ne pouvait être extrait à un coût commercialement attractif,  alors l'épuisement des ressources pourrait survenir bien avant. « Plus nous consommerons de gaz maintenant, plus vite nous aurons besoin d’importer du gaz ou du pétrole, ou de trouver des technologies alternatives. »

Le journal Haaretz indique que Landau et ses collègues ont accordé suffisamment de crédit à ce rapport pour ne pas le communiquer au comité chargé de définir la politique d’exportation de gaz d’Israël. 

Menace de guerre

Pour compliquer davantage la donne, une quantité importante des récentes découvertes de ressources en gaz et en pétrole qu'Israël revendique comme siennes se situent dans des eaux territoriales disputées, dont les limites n'ont pas été clairement définies.

Au cours de  l'été 2010, Landau a déclaré qu'Israël  « n’hésiterait pas à faire usage de la force » pour protéger ses découvertes en gaz offshore. Il répondait à des affirmations selon lesquelles les gisements du Léviathan s'étendaient jusqu'aux eaux territoriales libanaises.

De la même façon, deux gisements maritimes, déjà en cours d’exploitation par Israël, se trouvent en partie dans les eaux territoriales de Gaza, aux dires de l'Autorité palestinienne. Il s’agit du gisement Mari-B, presque épuisé, et Noa North, tous deux exploités par Noble Energy.

Le gaz de Gaza : clé de la paix ?

En mars 2014, quelques mois avant le lancement par l'armée israélienne de l'opération « Bordure protectrice » à Gaza, le fonds Marshall pour l’Allemagne des Etats-Unis a publié un document de politique générale sur les intérêts d'Israël dans les gisements de gaz à Gaza. Ce document a été rédigé par Simon Henderson, responsable du programme « Golfe et  politiques énergétiques » au Washington Institute for Near East Policy (WINEP), connu pour son influence sur les décideurs de la politique étrangère américaine. Les membres actuels et passés du WINEP ont joué des rôles importants dans les différentes administrations américaines, y compris celle d'Obama. En outre, certains de ses anciens membres ont travaillé pour différentes agences du gouvernement américain sur la politique étrangère au Moyen-Orient.

Le document d'Henderson cible tout particulièrement le gisement Gaza Marine, où plus de 30 milliards de mètres cubes de gaz ont été découverts par BG Group en 2000. Gaza Marine pourrait subvenir aux besoins en énergie des Palestiniens pendant près de vingt ans. Bien que l’élection du Hamas en 2006 ait laissé les négociations sur le gaz entre Israël et l'Autorité palestinienne au point mort, « fin 2011-début 2012, on a observé un regain d'intérêt israélien à trouver un moyen d'exploiter le gaz naturel de Gaza Marine », écrit Henderson.

En 2013, la diplomatie internationale s'est davantage intéressée à la question. L’envoyé du Quartet pour le Moyen-Orient, Tony Blair, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, ont considéré que Gaza Marine devait faire partie intégrante du futur accord de paix. En octobre 2013, des représentants israéliens ont admis que le gouvernement israélien « soutenait fortement » le projet. Toutes ces informations ont été corroborées par des documents du ministère des Affaires étrangères britannique, divulgués au titre de la loi sur la liberté d'accès à l’information.

Les  visées israéliennes sur Gaza Marine incluent une série d'options. Mis à part le fait qu'exploiter ces gisements permettrait à l'Autorité palestinienne d'augmenter considérablement ses revenus, « faire usage de ce gaz permettrait à Israël de réduire la part de son propre gaz naturel utilisée pour fournir les Palestiniens en électricité », a souligné Henderson. L’utilisation de ce gaz diminuerait aussi légèrement la dépendance d’Israël vis-à-vis des gisements contrôlés par le groupe Noble Energy/Delek, qui détient les licences d’exploitation du gisement de Tamar et de tous les autres gisements susceptibles d’être exploités dans les prochaines années.

Le gaz de Gaza, poursuit Henderson, « pourrait ravitailler le principal réseau de distribution de gaz naturel israélien, alimentant ainsi les centrales électriques et usines pétrochimiques à travers [Israël]. Le gaz pourrait aussi être utilisé pour les centrales de Gaza et même celles de la Cisjordanie. Dans cette dernière configuration, le gaz naturel provenant de Gaza Marine serait acheminé vers une centrale électrique israélienne pour produire de l’électricité, qui serait ensuite livrée à la Cisjordanie ».

Le gaz de Gaza : clé des exportations ?

L'importance stratégique de Gaza Marine comporte une autre dimension : les ambitions énergétiques d'Israël. Ariel Ezrahi, conseiller pour l’énergie auprès du représentant du Quartet à Jérusalem-Est, Tony Blair, y avait fait allusion. Pour lui, c'est avant tout en raison de l'opposition des populations arabes en Jordanie, Egypte, Turquie et ailleurs qu'Israël ne peut devenir une puissance régionale exportatrice de gaz.

Cette opposition pourrait cependant être surmontée si Israël trouvait un moyen d'intégrer le gaz de Gaza dans l’équation de sa politique d’exportation, afin d’obtenir que les populations arabes  jugent acceptables des accords gaziers avec Israël. « […] il serait judicieux pour Israël de prendre au moins en considération la contribution palestinienne à ces accords », a déclaré Ezrahi. « Je pense que c'est une erreur pour Israël de se précipiter vers des accords régionaux sans au moins prendre en compte la dimension palestinienne et la façon dont elle peut contribuer aux intérêts israéliens. » Israël devrait utiliser Gaza Marine « comme un atout pour être admis dans l’échiquier énergétique régional et comme un pont vers le monde arabe », en vendant le « gaz [palestinien] sur différents marchés » ou en favorisant un accord avec les entreprises qui exploitent les « gisements [israéliens] de Tamar et Léviathan, permettant de vendre à bas coût du gaz à l'Autorité palestinienne ».

Hamas : l'obstacle

Pour Israël, l'existence du Hamas demeure l'obstacle principal à ces différents scénarios. Selon Simon Henderson, « le principal défi à la vision du secrétaire d'Etat John Kerry réside dans le fait que les gisements de gaz naturel de Gaza Marine se trouvent au large de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, dont l'autorité n'est pas reconnue par l'Autorité palestinienne à Ramallah [et que] les Etats-Unis considèrent comme une organisation terroriste [avec qui ils] ne peuvent légalement coopérer. »

En d'autres termes, selon l'approche des faucons israéliens et des membres du Quartet (les Etats-Unis, l'Union européenne, les Nations unies et la Russie), l’obstacle principal au plan de paix et aux ambitions d’Israël de devenir une puissance énergétique régionale incontournable est la présence persistance du Hamas à Gaza.

En 2007, le ministre de la Défense Ya'alon a indiqué dans un document de stratégie de première importance qu'il n'y a qu'une façon de régler le problème : « Il est clair qu’à moins de mener une opération militaire globale visant à mettre fin au contrôle du Hamas sur Gaza, aucuns travaux de forage ne pourront être entrepris sans l'aval du mouvement islamiste radical. » Ya'alon est un autre membre du gouvernement israélien qui soutient l'initiative de Martin Sherman de l’IISS.

Depuis, les opérations militaires israéliennes qui se sont succédées, y compris l'opération « Bordure protectrice », ont eu pour objectif d’affaiblir le pouvoir du Hamas à Gaza en faisant payer le prix à l'ensemble de la population civile. En détruisant les infrastructures clés de Gaza par le biais d'une force militaire excessive, Israël a rendu Gaza pratiquement « inhabitable », et ainsi accéléré le processus.

Etrangler Gaza 

Le nouvel accord de cessez-le-feu signé avec le Hamas après l’opération militaire a permis à Israël de renforcer son siège sur la bande de Gaza par des mesures encore plus draconiennes. L'accord prévoit notamment une réoccupation militaire partielle de Gaza à travers le maintien d’une zone tampon de 100 mètres à l'intérieur de la bande costale ; un comité conjoint formé par Israël, les Nations unies et l'Autorité palestinienne chargé de superviser le processus d’autorisation d'entrée de marchandises à l'intérieur de Gaza ; et un contrôle strict des importations de matériel de construction, ainsi que de leur utilisation à l'intérieur de la bande de Gaza, afin de garantir qu'il ne sera pas utilisé par le Hamas pour construire des « tunnels de la terreur » et des armes. Lors de la négociation de l'accord, la priorité majeure d'Israël était de faire de la démilitarisation totale de Gaza une condition préalable à sa reconstruction et réhabilitation.

Dans le cadre de ce dispositif extraordinaire, Gaza sera constamment surveillée par des drones israéliens. En outre, le comité de supervision dirigé par l’Autorité palestinienne et les Nations unies transmettra à une base de données israélienne des informations détaillées sur chaque foyer requérant du matériel de reconstruction. Israël se réservera le droit d’accepter ou non les demandes après examen minutieux de ces données personnelles.

Dans ce contexte, la décision de la Cour européenne de retirer le Hamas de la liste des groupes terroristes ainsi que la nouvelle résolution du Parlement européen apportant un soutien « de principe à la reconnaissance de l'Etat palestinien et à la solution fondée sur deux Etats » prennent un sens nouveau.

Pour aller de l’avant, ce qu'il reste de la vision avortée de Kerry et du Quartet pour la « paix », qui comprenait l'exploitation du gaz de Gaza, nécessite que les capacités militaires du Hamas – déjà infimes par rapport au budget militaire israélien de 15,5 milliards de dollars – soient réduites au point de devenir totalement négligeables.

Les dernières mesures de l'Union européenne semblent destinées à encourager les Palestiniens et le Hamas à se plier à cette vision d’une bande de Gaza accommodante et démilitarisée, en tant qu’étape vers une solution à « deux Etats » dominée et contrôlée par Israël. Cela, ce serait la carotte. Le bâton serait la menace agitée par Israël de faire usage de la force pour briser Gaza et en faire un no-man's land inhabitable, scénario dans lequel les Etats-Unis et l'Union européenne sont complices à travers l’aide commerciale et militaire considérable qu’ils accordent à Israël.

 - Nafeez Ahmed est journaliste d'investigation et auteur de bestsellers. Titulaire d’un doctorat, il s’est spécialisé dans les questions de sécurité internationale, examinant ce qu'il appelle les « crises de civilisation ». Il est le lauréat du Project Censored Award for Outstanding Investigative Journalism pour son reportage d’investigation pour le journal The Guardian sur l'intersection des crises globales de nature écologique, énergétique et économique et les conflits régionaux. Il a également écrit pour The Independant, Sydney Morning Herald, The Age, The Scotsman, Foreign Policy, The Atlantic, Quartz, Prospect, New Statesman, Le Monde diplomatique et New Internationalist. Son travail sur les causes profondes et les opérations secrètes liées au terrorisme international a officiellement contribué à l’établissement de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis du 11 septembre 2001 et à l'enquête du Coroner sur les attentats du 7 juillet 2005 à Londres.

L'opinion exprimée dans cet article est celle de l'auteur et ne reflète pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

Légende photo : Ismaël Haniyeh, n°1 du Hamas (G), Abou Obeida, porte-parole de la brigade Ezzedine al-Qassam (C), et Moussa Abou Marzouk, n° 2 du Hamas (D) saluent leurs partisans à l’occasion des célébrations du 27e anniversaire de la création du Hamas dans la ville de Gaza, le 14 décembre 2014.

Traduction de l'anglais (original).

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