EN IMAGES : L’art contestataire donne vie au centre-ville de Beyrouth
Une fresque à l’extérieur de l’« Egg » (un cinéma moderniste en ruines) représentant un manifestant masqué sur un fond de flammes. Certains des plus gros incendies pendant les deux premiers jours de manifestations ont été allumés directement devant ce bâtiment emblématique (MEE/Finbar Anderson)
La tour de l’horloge de la place Nejmeh à Beyrouth peinte par l’artiste Selim Mawad. Les légendes de l’artiste appellent les Libanais à descendre dans la rue pour créer un nouvel État, de nature civile (MEE/Finbar Anderson)
L’artiste de rue Selim Mawad fait une pause cigarette avant de se remettre au travail. Cet artiste, qui a précédemment travaillé dans les domaines des droits de l’homme et de la réconciliation, a qualifié les récentes manifestations de « session de thérapie collective » pour les citoyens libanais (MEE/Finbar Anderson)
Une fresque à côté de la place Riad al-Solh représente un homme portant un bâillon orné du cèdre libanais sur lequel on peut lire « thawra » (révolution). À droite, une conversation WhatsApp satirique imagine d’importantes personnalités politiques discuter de la taxe WhatsApp qui a contribué à déclencher les manifestations (MEE/Finbar Anderson)
Trois jeunes libanais admirent les graffitis qui ont transformé le béton gris de la place des Martyrs à Beyrouth. Ces jeunes, qui ont installé un camp à côté de la statue au centre de la place, ont déclaré à Middle East Eye que c’était actuellement leur domicile (MEE/Finbar Anderson)
Un homme passe à côté de la statue de la place des Martyrs lors d’une journée pluvieuse au Liban. En grande partie détruite pendant et après la guerre civile (1975–1990), la place était un point focal de la ville. Elle bénéficie d’un nouveau souffle depuis le début des manifestations (MEE/Finbar Anderson)
Une fresque sur le stratégique pont du « Ring », qui relie le centre-ville aux quartiers ouest de Beyrouth, affiche le mot arabe « silmiyye » (pacifique). Les manifestants hostiles au gouvernement ont réussi à bloquer la route pendant des jours, et malgré les tentatives des forces de sécurité et des partisans du Hezbollah et d’Amal visant à les déloger, l’absence relative de violences était notable (MEE/Finbar Anderson)
Une palette abandonnée dans une flaque d’eau qui réfléchit la célèbre statue criblée de balles (MEE/Finbar Anderson)
Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.
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