EN IMAGES : Morts, destructions et déplacements à Gaza après six mois de guerre
Un enfant palestinien mange du pain dans la ville de Gaza pendant une accalmie dans les frappes aériennes israéliennes. Selon l’ONU, la famine est imminente à Gaza et pourrait survenir à tout moment d’ici juillet.
Ce lundi 8 avril, des responsables israéliens et du Hamas ont tempéré les espoirs d’une trêve prochaine et d’une libération des otages, après de nouvelles négociations indirectes au Caire qui n’ont pas permis selon eux de surmonter les blocages.
Malgré les pressions internationales, Israël maintient pendant ce temps ses projets d’offensive terrestre sur la ville de Rafah, à l’extrémité sud du territoire palestinien, où sont massées près d’un million et demi de personnes, selon l’ONU. (Photos : Mohammed al-Hajjar)
Alors que les ordures remplissent les rues, la bande de Gaza est menacée par la peste et des maladies mortelles. Sur cette photo, un groupe d’enfants jouent près d’une décharge dans la ville de Gaza.
Dimanche 7 avril, plusieurs agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de « plus que catastrophique » la situation à Gaza.
« Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente », a affirmé sur X la directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell.
Les Palestiniens font la queue près d’un camion distribuant de l’eau potable à Gaza.
Selon l’agence de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), 3 % seulement de l’aide entrée dans le territoire palestinien entre le 18 et le 24 mars a atteint le nord.
En dépit des « besoins énormes, les hostilités et les entraves à l’accès [de l’aide] continuent de saper les efforts pour faire parvenir une aide vitale aux civils » de la bande de Gaza, a déploré l’OCHA.
Selon l’ONU, plus de 96 % de l’approvisionnement en eau de Gaza est « impropre à la consommation humaine ».
Un vendeur de vêtements dans une rue de Gaza, ciblée à plusieurs reprises par les frappes israéliennes.
Israël a tué plus de 33 000 Palestiniens, dont plus des deux tiers sont des femmes et des enfants. Sur cette photo, un Palestinien traverse un cimetière de la ville de Gaza.
Lorsque la guerre a éclaté, les écoles ont immédiatement arrêté les cours et la plupart ont été transformées en refuges pour les familles fuyant les frappes aériennes.
La souffrance mentale des enfants et adolescents de Gaza est si profonde que certains espèrent mourir rapidement pour échapper au « cauchemar », a témoigné un porte-parole du Fonds des Nations unies pour la protection de l’enfance (UNICEF).
Deux hommes palestiniens sont assis au milieu des décombres de leur maison dans la ville de Gaza, ciblée par des avions de combat israéliens.
Un Palestinien regarde la dévastation dans son quartier à travers une fenêtre brisées à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza
Un avion militaire largue de petits lots d’aide humanitaire sur Gaza.
Fin mars, les autorités du Hamas ont appelé à « cesser immédiatement ces opérations » et à ouvrir les accès terrestres à l’aide, après avoir annoncé la mort de dix-huit personnes, dont douze noyées en tentant de récupérer des provisions larguées par avion.
Le 8 mars, cinq personnes avaient été tuées et dix blessées par la chute de colis, tombés « comme des roquettes » sur le camp de réfugiés d’al-Chati, quand le parachute ne s’est pas ouvert, ont raconté des témoins et des sources hospitalières.
Près de 70 % des 439 000 maisons de Gaza et environ la moitié de ses bâtiments ont été endommagés ou détruits par les frappes aériennes et les bombardements israéliens. Des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés à plusieurs reprises. Sur cette photo, des Palestiniens inspectent les dégâts dans leur quartier à Gaza.
Traduit de l’anglais (original) et actualisé.
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