EN IMAGES : Les dix photos les plus parlantes du déluge de violence contre les Palestiniens
Des Palestiniens portent le corps de Hussein Hamad, 11 ans, lors de ses funérailles à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, le 11 mai 2021. « Nous condamnons et exigeons l’arrêt immédiat du ciblage et du meurtre aveugles de civils, y compris d’enfants », a déclaré Jason Lee, directeur de Save the Children dans les territoires palestiniens occupés. « Il s’agit d’une grave violation des droits des enfants et les auteurs doivent être tenus responsables de leurs actes et traduits en justice. Les enfants vivent déjà dans un grave danger, et à chaque roquette ou frappe aérienne, on leur rappelle brutalement ce fait […] Combien d’enfants doivent-ils mourir avant que la situation ne cesse ? » (Photos : AFP)
Des Palestiniens pleurent les victimes des frappes aériennes israéliennes, à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 11 mai.
Des pompiers palestiniens de la défense civile vérifient les décombres d’un appartement détruit par les frappes aériennes israéliennes à Gaza le 11 mai 2021. Les raids israéliens sont « irresponsables, motivés par une volonté de revanche et des calculs politiques », a fustigé le chef de la Ligue arabe, Ahmed Abul Gheit, dénonçant une « démonstration de force au prix du sang d’enfants ».
Frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza, dans la nuit de lundi à mardi. « Nous avons frappé 130 cibles militaires qui appartiennent principalement au Hamas », a indiqué à des journalistes le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus. Le Jihad islamique, deuxième plus grand groupe armé palestinien de la bande de Gaza, a annoncé mardi la mort de deux de ses commandants dans ces frappes. Le ministre de la Santé a fait état de 25 morts, dont 9 enfants, et plus de 100 blessés.
Des Palestiniens évacuent un bâtiment visé par un bombardement israélien, à Gaza, le 11 mai.
Dans la soirée de lundi, les Palestiniens ont manifesté dans plusieurs villes de Cisjordanie occupée, comme Ramallah, Naplouse, Hébron et au check-point de Qalandia (photo), entre Ramallah et Jérusalem. En réponse aux balles en métal recouvertes de caoutchouc, aux gaz lacrymogènes et aux grenades assourdissantes, les Palestiniens ont jeté des pierres.
Les soldats israéliens tirent des gaz lacrymogènes sur des Palestiniens à Bethléem, en Cisjordanie occupée, le 10 mai.
Funérailles à Jabaliya. Amnesty International et la Campagne contre le commerce des armes (CAAT) ont critiqué la violence israélienne à Jérusalem et Gaza, cette dernière appelant à la fin des ventes d’armes à Israël. « Ces terribles frappes aériennes ont encore ajouté aux nombreuses années d’injustice et d’effusion de sang », a déclaré la CAAT. « Elles doivent être condamnées et faire l’objet d’une action de la part de la communauté internationale. »
Un Palestinien s’enfuit devant les frappes israéliennes en tenant son fils contre lui, à Gaza, le 11 mai. Sur les réseaux sociaux, les Palestiniens ont signalé que les bombardements n’étaient pas seulement aériens mais venaient aussi de la marine israélienne en mer. « Les bombardements ont été un peu plus intenses que d’habitude », a témoigné à MEE Jason Shawa, un Gazaoui.
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