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Neuf mosquées du monde entier à l’architecture unique

La conception et la structure des premières mosquées étaient simples, mais aujourd’hui, leur construction fait l’objet d’une planification méticuleuse pour refléter les spécificités des différentes communautés musulmanes
À l’occasion des célébrations de l’Aïd al-Fitr, des musulmans prient à la mosquée historique de Niujie à Beijing, en Chine (Reuters)
À l’occasion des célébrations de l’Aïd al-Fitr, des musulmans prient à la mosquée historique de Niujie à Beijing, en Chine (Reuters)

Une mosquée ou masjid (de l’arabe « lieu où l’on se prosterne ») se doit d’être un endroit propre et tranquille où les musulmanspeuvent se rencontrer et effectuer leurs cinq prières quotidiennes.

Il peut s’agir d’une simple pièce dans un bâtiment ou d’une imposante structure élaborée. Le Coran ne stipule pas comment une mosquée doit être conçue ni l’apparence qu’elle doit avoir, juste qu’il s’agit d’un espace propre et que les fidèles doivent faire face à la qibla, direction vers laquelle tous les musulmans prient. 

Les dessins des tapis des mosquées orientent souvent les fidèles vers La Mecque, tout comme le minbar (ou chaire) devant l’espace de prière principal.

Les premiers musulmans se réunissaient souvent les uns chez les autres pour prier en congrégation, mais à mesure que l’islam a prospéré, les besoins de la communauté se sont accrus eux aussi.

EN IMAGES : Les vitraux emblématiques de la mosquée al-Aqsa
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Les premières mosquées étaient simples et ne comportaient pas de dômes ou de minarets, qui sont des caractéristiques communes aux mosquées modernes. Le muezzin, qui appelle à la prière, se tenait au sommet des toits aplatis pour prévenir les gens qu’il était l’heure de la prière. 

Aujourd’hui, les mosquées remplissent de multiples fonctions sociales. Certaines offrent des services de conseil, tandis que d’autres servent d’écoles, de soupes populaires et même de lieux de mariages et de funérailles.

Partout dans le monde, des mosquées ont été construites pour refléter les cultures dont elles sont issues, certaines présentant des formes traditionnelles et uniques. 

Dans cet article, Middle East Eye présente neuf mosquées du monde entier et le patrimoine musulman de leur communauté. 

Grande Mosquée de Sumatra occidental, Indonésie

L’islam s’est répandu progressivement en Indonésie à partir du XIIe siècle grâce à l’arrivée de commerçants d’Arabie. Le boom s’est poursuivi aux XIVe et XVe siècles à Java par l’intermédiaire de marchands indiens, et c’est ici que les mosquées ont été construites en utilisant du bois de teck javanais abondant et originaire de ce territoire.   

La mosquée Menara Kudus, également connue sous le nom de mosquée al-Aqsha, construite dans les années 1540, reste l’une des plus anciennes. Sa conception repose sur l’architecture indonésienne vernaculaire, avec ses toits en pente, à laquelle s’ajoutent des influences hindoues et bouddhistes, absorbant la culture locale et respectant l’environnement. Beaucoup de ces mosquées étaient faites de fibres, de bambous et de bois. 

L’architecte de la Grande Mosquée de Sumatra occidental dit s’être inspiré du tissu tenu par les Quraysh pour placer la pierre noire dans la Kaaba (Creative Commons)
L’architecte de la Grande Mosquée de Sumatra occidental dit s’être inspiré du tissu tenu par les Quraysh pour placer la pierre noire dans la Kaaba (Creative Commons)

Aujourd’hui, le pays compte 800 000 mosquées déclarées, répondant aux besoins du plus peuplé des pays musulmans. 

Au XIXe siècle, l’influence perse et arabe s’était répandue et se reflétait dans la conception des mosquées. La plus ancienne mosquée comportant un dôme de Java est probablement la mosquée Jami de Tuban, construite en 1928, suivie de la grande mosquée Kediri et de la mosquée Al Makmur de Tanah Abang à Jakarta.

Rizal Muslimin, architecte local, est revenu au traditionnel toit carré en croupe connu sous le nom de minang lorsqu’il a créé la Grande Mosquée de Sumatra occidental sans dôme et sans minaret, laquelle est connue localement sous le nom de Masjid Raya Sumatera Barat. Elle a ouvert ses portes en 2014, permettant à jusqu’à 20 000 fidèles de se rassembler et de prier sur trois étages.

Muslimin raconte s’être inspiré de la résolution d’un différend qui a surgi à l’époque préislamique. Selon la tradition islamique, quand s’est posée la question de savoir qui aurait l’honneur de placer la pierre noire sacrée à l’endroit actuel sur le côté est de la Kaaba, le prophète Mohammed a décidé qu’elle serait placée sur un tissu et tenue par ses coins par un représentant de chaque clan de la tribu des Quraysh (dont il est issu), leur permettant à tous de partager cet honneur. 

Riche d’un mélange de sculptures traditionnelles minang et de calligraphie islamique pour décorer sa façade, la magnifique structure occupe le devant de la scène entourée de jardins colorés dans un complexe de 40 343 mètres carrés, dans le quartier de Padang à Sumatra.

Mosquée Putra, Malaisie

La Malaisie voisine a elle aussi connu l’islam par l’arrivée de marchands musulmans.

Il y a maintenant plus de 6 000 mosquées dans le pays selon le ministère du Développement islamique, la plus ancienne étant la mosquée Kampung Laut à Tumpat, construite au début du XVe siècle et déplacée en 1967 sous la menace des inondations.

Les premières mosquées du pays ont conservé des pyramides à gradins traditionnelles et des tours en forme de pagode dans leur conception, comme la mosquée Kampung Keling construite par de riches Chinois convertis à l’islam. 

La mosquée Putra n’est pas la seule mosquée rose au monde ; il y a notamment la mosquée Nasir al-Mulk à Shiraz, en Iran, et la mosquée Maguindanao aux Philippines (Creative Commons)
La mosquée Putra n’est pas la seule mosquée rose au monde ; il y a notamment la mosquée Nasir al-Mulk à Shiraz, en Iran, et la mosquée Maguindanao aux Philippines (Creative Commons)

Mais la mosquée Putra, à une quarantaine de kilomètres de Kuala Lumpur, combine des détails malaisiens, persans et arabes. 

L’architecture safavide iranienne se reflète dans le minaret principal de 116 mètres, et les plus petits minarets à cinq niveaux représenteraient les cinq piliers de l’islam.

La mosquée Sheikh Omar de Bagdad serait une autre source d’inspiration pour cette structure en marbre, avec un dôme principal de 36 mètres de diamètres, huit plus petits et une salle de prière centrale soutenue par douze colonnes.

Une cour calme, ou sahn, devant l’entrée principale accueille les fidèles.

La mosquée a ouvert ses portes en 1999 à côté de Perdana Putra, le complexe abritant le bureau du Premier ministre malaisien. Elle peut accueillir 15 000 fidèles à tout moment et offre d’autres services comme un auditorium, une salle à manger et une bibliothèque.

Faite de granit teinté de rose et reflétée dans le lac Putrajaya qui l’entoure, cette mosquée est devenue un lieu touristique populaire. Mais ce n’est pas la seule mosquée rose au monde, on compte également la mosquée Nasir al-Mulk à Shiraz, en Iran, et la mosquée Dimaukom à Maguindanao, aux Philippines.

Mosquée espagnole, Inde

Dans la ville historique d’Hyderabad en Inde – qui était autrefois un carrefour pour les voyageurs d’Asie centrale, d’Afrique du Nord et d’Arabie –, se trouve la Mosquée espagnole, connue localement sous le nom de Masjid Iqbal Ud Daula.

Iqbal Ud Daula, fils d’un prince régnant qui avait commandé la mosquée en 1900, a veillé à son achèvement après la mort de son père en 1902.

Daula venait de rentrer en Inde après avoir passé du temps en Espagne et aurait été inspiré par l’architecture espagnole. La mosquée comporte des flèches épineuses sur le modèle des églises qui avaient fasciné Daula dans la péninsule Ibérique. On dit qu’il avait des photographies de certains des sites espagnols qu’il souhaitait reconstruire en Inde. 

La Mosquée espagnole d’Hyderabad offre un lieu de culte à la communauté musulmane de Secunderabad et peut accueillir 3 000 fidèles à la fois (Sriharsha/Creative Commons)
La Mosquée espagnole d’Hyderabad offre un lieu de culte à la communauté musulmane de Secunderabad et peut accueillir 3 000 fidèles à la fois (Sriharsha/Creative Commons)

À l’entrée de la mosquée se trouve un porche où les fidèles enlèvent leurs chaussures avant d’entrer. À l’intérieur, il y a peu d’inscriptions coraniques contrairement à de nombreuses autres mosquées, où elles sont généralement foisonnantes. Deux pièces latérales de chaque côté de la salle de prière principale sont reliées par des portes-fenêtres. 

Bien qu’il n’y ait pas de zone d’ablution, caractéristique standard dans la plupart des mosquées, elle reste un lieu de culte actif pour la communauté musulmane de Secunderabad, ville jumelle d’Hyderabad, et peut accueillir 3 000 fidèles à la fois.

Mosquée Sancaklar, Turquie

Contrastant totalement avec les grandes mosquées ottomanes qui font la réputation de la Turquie aujourd’hui, la mosquée Sancaklar se fond, se dissimule presque, dans la topographie du paysage.

Lauréate du prix du meilleur édifice religieux au Festival mondial d’architecture en 2013, la mosquée située dans le quartier de Büyükçekmece à Istanbul a été construite pour ressembler à un simple espace en forme de grotte. Selon son architecte turc Emre Arolat, la simplicité permet une connexion plus profonde avec Dieu.

L’architecte de la mosquée a déclaré que sa structure représentait « un monde intérieur primaire, libéré de tout fardeau culturel » (Creative Commons)
L’architecte de la mosquée a déclaré que sa structure représentait « un monde intérieur primaire, libéré de tout fardeau culturel » (Creative Commons)

Le cabinet d’architecture affirme que l’espace de prière caché représente « un monde intérieur primaire, libéré de tout fardeau culturel » et que la disparition du bâtiment dans la pente symbolise l’élimination de tous les engagements temporels et culturels.

De loin, le seul signe de la présence de la mosquée est une masse de pierre, représentant un minaret. L’espace de prière lui-même est construit dans la pente d’une colline, avec des fentes sculptées dans le mur de la qibla pour permettre à la lumière du jour d’entrer subtilement de la direction de la Kaaba.

Pour entrer dans la mosquée, les fidèles doivent emprunter les marches et rejoindre le bas de la colline, où une cour les attend. À côté, un salon de thé, un espace commun et une bibliothèque offrent un espace de réflexion.

Faisal Masjid, Pakistan

La mosquée nationale du Pakistan se trouve sous les collines de Margalla, dans la capitale du pays, Islamabad.

Conçue par l’architecte turc Vedat Dalokay et financée par le roi Fayçal d’Arabie saoudite, le lieu de culte s’inspirerait d’une tente bédouine avec ses toits géométriques en pente.

Quand les fidèles débordent dans la cour de la mosquée, elle peut accueillir 200 000 personnes (Creative Commons)
Quand les fidèles débordent dans la cour de la mosquée, elle peut accueillir 200 000 personnes (Creative Commons)

D’après Dalokay, décédé en 1991, la mosquée représente également la Kaaba sous forme abstraite : « Imaginez le sommet de chacun des quatre minarets [de 79 mètres de haut] comme une explosion à l’échelle des quatre coins les plus élevés de la Kaaba – ainsi une forme de Kaaba invisible est délimitée par les minarets aux quatre coins dans une proportion de hauteur à la base. »

Achevée en 1986, la mosquée a accueilli ses premières prières deux ans plus tard. En plus des 74 000 fidèles logés à l’intérieur de la mosquée et de sa cour, la capacité totale de l’édifice peut aller jusqu’à 200 000 personnes lorsque les terrains environnants sont également utilisés.

À l’intérieur, des mosaïques et des calligraphies d’artistes pakistanais et turcs décorent les murs.

Le Pakistan est le deuxième pays musulman le plus peuplé au monde. Son histoire islamique commence avec l’arrivée de Muhammad bin Qasim, un général arabe qui a pris le pouvoir dans le Sindh en 711.

Mosquée Kruszyniany, Pologne

Une modeste mosquée en bois – peinte en vert pour refléter la forêt qui l’entoure – se trouve dans le village polonais de Kruszyniany, près de la frontière biélorusse.

Absorbant les traditions locales, la mosquée ressemble aux églises en bois voisines dans son design extérieur. La structure rectangulaire de 10 mètres sur 13, en pin, est décorée à l’intérieur de versets coraniques.

Une plaque de pierre près de l’entrée des femmes indique que la mosquée a été rénovée en 1846 (Creative Commons)
Une plaque de pierre près de l’entrée des femmes indique que la mosquée a été rénovée en 1846 (Creative Commons)

C’est l’une des trois seules mosquées construites à cet effet dans le pays et on dit que c’est la plus ancienne mosquée tatarebaltique du pays.

Les Tatars baltiques sont des Turcs musulmans de la Horde d’or, qui ont obtenu des terres (maintenant principalement en Pologne, en Lituanie et en Biélorussie) et la liberté religieuse par le « Commonwealth » polono-lituanien en échange du service militaire contre l’Empire ottoman. Après la Seconde Guerre mondiale, des musulmans de Biélorussie se sont également installés dans le village.

La première mention de cette mosquée remonte à 1717, bien que la date exacte de sa construction soit inconnue. Une plaque de pierre près de l’entrée des femmes indique que le bâtiment a été rénové en 1846.

En Pologne, 0,1 % de la population est musulmane. Bien qu’il n’y ait pas de données exactes, on estime qu’outre les quelque 3 000 Tatars musulmans, 30 000 autres musulmans ont émigré d’ailleurs ou sont des convertis. 

Grande Mosquée de Djenné, Mali

Cette formidable structure a été construite au XIIIe siècle par le roi Koy Konboro, 26e souverain de Djenné et premier roi musulman de la ville. Il reste le plus grand bâtiment en briques de boue au monde. L’histoire raconte que Konboro a détruit son palais et érigé une mosquée à sa place pour montrer sa dévotion à l’islam.

Tombée en ruine, elle a été reconstruite au XIXe siècle selon l’architecture traditionnelle sudano-sahélienne. La structure actuelle date de 1907 et a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988.

Après la saison des pluies, la zone est souvent inondée et la mosquée doit être recrépie (Creative Commons)
Après la saison des pluies, la zone est souvent inondée et la mosquée doit être recrépie (Creative Commons)

Elle fait près de 20 mètres de haut et est construite sur une plate-forme de 91 mètres de long pour lui épargner les crues du Niger. Djenné est à 574 kilomètres au nord-est de Bamako, la capitale du Mali, et est située sur le delta intérieur du fleuve. Après la saison des pluies, la zone est souvent inondée et la structure de la mosquée doit être recrépie chaque année. 

Quatre-vingt-dix colonnes intérieures en bois soutiennent le toit et les murs, et le toit a des ouvertures – lesquelles peuvent être recouvertes de volets en terre cuite pendant la saison des pluies – qui permettent à la mosquée de rester fraîche.

À pleine capacité, la salle de prière de la mosquée peut accueillir jusqu’à 3 000 fidèles.

L’islam s’est installé en Afrique de l’Ouest via les Berbères musulmans et les marchands touaregs au IXe siècle. Aujourd’hui, 90 % des Maliens sont musulmans.

Mosquée de Niujie, Chine

En Chine aussi, ce sont les marchands arabes et persans qui ont apporté leur religion avec eux.

La première mosquée de Chine, la mosquée Huaisheng (mosquée du phare) à Guangzhou, remonte à 627. 

La mosquée de Niujie est la plus ancienne de Beijing. Son nom signifie mosquée de la rue du bœuf, du fait de son emplacement près d’une rue de bouchers dans le quartier de Xuanwu à Beijing.

Construite en 996, sous la dynastie Liao, elle a été rasée par les Mongols et reconstruite sous la dynastie Ming en 1442. En 1696, elle a été rénovée et agrandie sous la dynastie Qing, une période de l’histoire où de nombreuses mosquées chinoises ont été construites. Les anciennes routes commerciales de la soie facilitaient les échanges de biens et d’idéologies intellectuelles.

La mosquée tire son nom des bouchers qui bordent la rue à côté dans le quartier de Xuanwu à Beijing (AFP)
La mosquée tire son nom des bouchers qui bordent la rue à côté dans le quartier de Xuanwu à Beijing (AFP)

Les Hui sont maintenant le plus grand groupe de musulmans en Chine, suivis par les Ouïghours. Ensemble, ils représentent environ 90 % de la population musulmane de Chine, avec environ 20 000 mosquées à travers le pays.

La mosquée de Niujie suit l’architecture traditionnelle chinoise du palais en bois, mais à l’intérieur, il y a un mélange d’influences chinoises islamiques et han, avec des calligraphies coraniques et des panneaux de bois rouge chinois ornés d’un motif doré.

Une caractéristique unique de la mosquée est la tour de garde de la lune de 10 mètres de haut, de forme hexagonale et surmontée d’un toit doré. Elle était autrefois utilisée par l’imam pour suivre le cycle lunaire et déterminer les mois du calendrier islamique, le plus important étant le début du Ramadan.

Mosquée Amir Shakib Arslan, Liban

Cette mosquée de village du XVIIIe siècle construite en pierre locale est devenue un symbole du culte non confessionnel au Liban après avoir été redessinée et rénovée en 2016.

Située dans le village à prédominance druze de Moukhtara, au sud-est de Beyrouth, la mosquée a été commandée par l’homme politique libanais Walid Joumblatt en tant que symbole de tolérance religieuse. Au Liban, la communauté druze est considérée par certains comme l’une des cinq communautés musulmanes du pays, bien que beaucoup ne l’identifient pas comme musulmane.

Joumblatt a nommé la mosquée d’après son grand-père, un aristocrate et écrivain druze.

La mosquée est devenue un symbole du culte non confessionnel au Liban après avoir été redessinée et rénovée en 2016 (AFP)
La mosquée est devenue un symbole du culte non confessionnel au Liban après avoir été redessinée et rénovée en 2016 (AFP)

D’artistiques plaques d’acier ont été ajoutées à la mosquée pour créer une entrée et un minaret. Les designers ont incliné les plaques dans une direction parallèle à La Mecque.

Selon l’angle sous lequel on voit les plaques, on peut voir le mot Insan (arabe pour humain) à l’entrée de la mosquée, et Allah au sommet du minaret. Cela a été fait pour créer « une dialectique hégélienne de Dieu/Homme, mettant l’humanité comme partie intégrante de l’équation avec Dieu, comme un rappel de la tradition humaniste de l’islam ».

Une autre caractéristique remarquable est le tapis de la mosquée. Il est conçu de manière unique avec un motif d’ondes sonores, une copie de l’appel à la prière de la mosquée.

Le designer du tapis, Lawrence Abu Hamdan, explique : « Les moments dans les ondes sonores où les nombreux noms de “Dieu” sont apparus ont été supprimés, en partie pour éviter la possibilité que les visiteurs marchent sur ce mot, mais aussi pour parler de l’absence actuelle du divin qui est si fondamentale pour les interprétations ésotériques de l’islam. »

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

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