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Dali Benssalah, le Franco-Algérien qui challenge James Bond !

L’ex-champion de boxe thaïlandaise de 29 ans est à l’affiche de Mourir peut attendre. Dans cette 25e aventure de 007, il incarne un méchant au service de l’organisation Spectre
S’il est passé par l’école du théâtre national de Strasbourg et le court Florent, c’est pourtant dans le sport que Dali Benssalah s’illustre d’abord (Facebook/Dali Benssalah)
S’il est passé par l’école du théâtre national de Strasbourg et le Cours Florent, c’est pourtant dans le sport que Dali Benssalah s’illustre d’abord (Facebook/Dali Benssalah)
Par MEE

On l’a découvert en 2017 dans le clip Territory des Français Guillaume et Jonathan Alric, qui ont formé un groupe de musique électro, The Blaze.

À mimer un orang-outan ou à faire des pompes, il crevait l’écran dans un rôle de jeune Algérien de retour au pays, qui retrouve sa famille et ses amis, dans la Casbah d’Alger.

Aujourd’hui, Dali Benssalah, 29 ans, incarne Primo, un méchant à l’œil noir au service de l’organisation Spectre, dans Mourir peut attendre, le nouveau James Bond sorti en salle le 6 octobre.

Mais il n’en est pas à son premier film. Ce Rennais, qui se définit comme « berbère-breton », a joué au théâtre, a tourné dans plusieurs courts métrages et s’est notamment fait remarquer dans L’Homme fidèle, un film de Louis Garrel, et dans la série Les Sauvages aux côtés de Roschdy Zem.

S’il est passé par l’école du théâtre national de Strasbourg et le Cours Florent, c’est pourtant dans le sport qu’il s’illustre d’abord, devenant à 19 ans champion de France de boxe thaïlandaise.

Une expérience qui lui a été utile sur le tournage de James Bond : « Je devais faire 45 minutes de casting cascade. On m’a dit : ‘’Tu parles bien anglais pour un Français.’’ Je ne savais pas trop comment le prendre mais je l’ai pris comme un compliment », raconte-t-il.

Traduction : « ‘’C’est un mercenaire. Il se trouve qu’il est né du mauvais côté.’’ Primo [Dali Benssalah] est un homme de main ambitieux et impitoyable qui travaille pour une dangereuse organisation… »

L’édition française de Vanity Fair, qui l’a classé parmi les 50 Français les plus influents au monde en 2019, ne s’était pas trompée en écrivant : « Son talent est désormais une évidence ».

Membre du jury du 38e festival du film policier de Reims en mai, Dali Benssalah est passé par Cannes en juillet pour présenter Mes Frères et moi, un court métrage retenu pour la sélection Un Certain regard.

Il vient de terminer un tournage avec Romain Gavras et Ladj Ly pour le film Guerre, attendu sur Netflix. 

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