Bonbonnes de gaz à Paris : quatre personnes en garde à vue
Un second couple a été arrêté à Montargis, dans le centre de la France, dans le cadre de l'enquête ouverte après la découverte à Paris d'une voiture contenant six bonbonnes de gaz, sans dispositif de mise à feu, a-t-on appris jeudi de source policière.
Un premier couple, proche de la « mouvance islamiste radicale », avait déjà été arrêté dans le cadre de cette affaire, près de deux mois après l'attentat de Nice qui avait fait 86 morts. Ils se trouvaient toujours en garde-à-vue jeudi matin.
Le propriétaire de la voiture, connu pour des faits anciens de prosélytisme islamiste, a lui été relâché mardi soir après avoir été entendu par les enquêteurs.
Sa fille, qu'il a décrite comme radicalisée, est en revanche toujours recherchée, selon une source policière.
Dimanche, un employé de bar parisien avait signalé la présence d'une bouteille de gaz sur un siège d'une Peugeot 607 stationnée au milieu de la chaussée, feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation.
Cette bonbonne était vide mais les policiers ont découvert dans le coffre cinq autres bouteilles de gaz pleines, selon une source proche de l'enquête.
La voiture était stationnée dans une petite rue de la capitale proche de la Seine, en face de la cathédrale Notre-Dame, visitée par des milliers de touristes et fidèles.
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Il s'agira notamment de savoir s'il y avait un projet d'attentat ou non.
La France est confrontée à une menace terroriste élevée après une succession d'attentats revendiqués pour la plupart par le groupe État islamique depuis début 2015, et d'autres projets avortés ou déjoués.
Middle East Eye propose une couverture et une analyse indépendantes et incomparables du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et d’autres régions du monde. Pour en savoir plus sur la reprise de ce contenu et les frais qui s’appliquent, veuillez remplir ce formulaire [en anglais]. Pour en savoir plus sur MEE, cliquez ici [en anglais].