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Des frappes aériennes s’abattent sur Alep suite à l’annonce d’une nouvelle campagne militaire

L’armée syrienne, qui a effectué au moins 100 frappes vendredi matin, a mis en garde les résidents, leur enjoignant de se tenir éloignés des « sites terroristes »
Un homme court vers le site d’une frappe aérienne dans un district de l’est d’Alep tenu par les rebelles jeudi (Reuters)

Des avions de chasse ont bombardé intensément la zone orientale d’Alep contrôlée par les rebelles vendredi matin, quelques heures après l’annonce par l’armée syrienne du début d’une nouvelle opération militaire dans la zone.

L’armée syrienne, qui est soutenue par la force aérienne russe, a indiqué jeudi qu’elle débutait une nouvelle opération contre l’est de la ville contrôlé par les rebelles, où vivent au moins 250 000 personnes.

Depuis minuit ce vendredi, au moins 100 frappes aériennes séparées ont été rapportées dans 15 différentes zones de la ville tenues par les rebelles.

Ammar al-Selmo, le chef du service des secours de la défense civile dans l’est d’Alep, a déclaré à Reuters vendredi matin qu’un escadron de cinq avions de chasse survolait le ciel de la ville, les identifiant comme russes.

Une nouvelle vague de bombardements a commencé à 6 heures du matin (0300 GMT), après de lourdes attaques menées durant la nuit, a-t-il ajouté. « Ce qui se passe maintenant est une annihilation. »

Dans un communiqué publié jeudi soir, l’armée syrienne a annoncé qu’elle débutait une nouvelle campagne dans la ville, mettant en garde les résidents et leur enjoignant de se tenir éloignés des sites sous contrôle des « groupes terroristes armés ».

Elle a ajouté que des procédures étaient en place pour ceux qui voulaient « revenir dans le giron de la nation ».

Des sources présentes dans la ville ont signalé à Middle East Eye que plus de vingt frappes aériennes séparées avaient eu lieu vendredi matin, effectuées par des avions de chasse et des hélicoptères.

Une famille aurait été tuée à Bustan al-Qasr, un quartier central de cette ville dont le contrôle se divise entre les rebelles et le gouvernement depuis des années.

L’armée syrienne n’a pu être jointe pour commenter les événements vendredi, et le nombre de victimes doit encore être confirmé officiellement. 

Traduit partiellement de l’anglais (original).

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