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Les rues désertes d’Alep résonnent du chant des oiseaux

Le correspondant au Moyen-Orient de la BBC décrit les destructions dans ce qu’il reste d’Alep
Les destructions dans le quartier de Sukkari, dans le nord de la ville d’Alep (AFP)

« Tout ce que j’entends, dans cette rue déserte, détruite, située dans une zone déserte, détruite, c’est le chant des oiseaux. »

C’est ainsi que le correspondant au Moyen-Orient de la BBC Jeremy Bowen en reportage à l’est d’Alep décrit ce qu’il reste de la ville.

Suite à l’évacuation de la ville autrefois assiégée, Bowen évoque les bâtiments, les maisons et les rues détruits qui sont désormais abandonnés.

Il poursuit : « Après des années à couvrir les conflits, le seul endroit qui s’en approche en termes d’ampleur des destructions, selon moi, c’est Grozny en Tchétchénie, dans l’ex-Union soviétique, que l’armée russe avait pilonnée dans les années 1990. À part cela, je n’ai jamais rien vu de tel.

On entend des bombardements et des tirs en fond sonore dans son message, tandis qu’il termine en rappelant que, même si elle est finie à Alep-est, la guerre perdure ailleurs en Syrie.

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

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