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Jordanie : le mariage de la princesse Iman célébré aussi sur les réseaux sociaux

La fille aînée du couple royal de Jordanie – la deuxième dans l’ordre de succession au trône après le prince Hussein ben Abdallah II – a épousé dimanche 12 mars un homme d’affaires vénézuélien d’origine grecque
La princesse Iman et Jameel « Jimmy » Alexander Thermiotis entourés du roi Abdallah de Jordanie et de la reine Rania (Instagram/@queenrania)
La princesse Iman et Jameel « Jimmy » Alexander Thermiotis entourés du roi Abdallah de Jordanie et de la reine Rania (Instagram/@queenrania)
Par MEE

Elle portait une longue robe blanche en dentelle, un long voile brodé, mais surtout, le diadème de mariage de sa grand-mère, la princesse Muna.

La fille aînée du couple royal de Jordanie – la deuxième dans l’ordre de succession au trône après le prince Hussein ben Abdallah II –, la princesse Iman, a épousé dimanche 12 mars Jameel « Jimmy » Alexander Thermiotis, un homme d’affaires vénézuélien d’origine grecque, au palais royal Beit al-Urdun, près de la capitale Amman.

Bien sûr, les images de ce mariage royal, retransmis à la télévision d’État et auquel ont participé près de 150 personnes, ont été largement partagées sur les réseaux sociaux.

La princesse Iman, 26 ans, est la première des enfants du roi Abdallah II et de la reine Rania II à se marier.

À 18 ans, diplômée de l’Académie internationale d’Amman, elle a rejoint la prestigieuse université de Georgetown à Washington, aux États-Unis. C’est d’ailleurs à New York qu’elle a rencontré son futur mari en 2019.

Une fortune estimée entre 10 et 20 millions de dollars

Jameel Alexander Thermiotis a fait des études à la Florida International University de Miami. Il est à la tête d’une société de capital-risque qu’il a fondée en 2015 et d’une fortune estimée entre 10 et 20 millions de dollars.

Fils de l’artiste et photographe Corina Hernandez et de l’homme d’affaires Alexandros Thermiotis, le jeune homme est né en 1994 à Caracas. Il est l’aîné de trois enfants et a une sœur, Alexia, et un frère, Alejandro.

Leurs fiançailles ont été annoncées en juillet 2022, suscitant la désapprobation de nombreux Jordaniens, puisque le fiancé en question n’est pas arabe et ne serait pas musulman. 

Les mariages avec des non-Jordaniens au sein de la famille royale font grincer des dents chez certains dans le pays. La reine Rania, l’épouse du roi Abdallah II, est fréquemment la cible de critiques en Jordanie, souvent fondées sur ses origines palestiniennes.

Les fiançailles de la princesse Iman ont été « vraiment surprenantes et ont énervé le peuple, dans une certaine mesure », indique un Jordanien préférant conserver l’anonymat. Il précise toutefois que les récentes fiançailles du prince Hussein ont « calmé le peuple jordanien ». « Nous étions si heureux de voir qu’il ne suivait pas les pas de sa sœur. » 

Les Hachémites se définissent comme les descendants directs du prophète Mohammed, chose essentielle pour la légitimité de la famille royale à la tête de la Jordanie. 

Mardi 7 mars, une cérémonie du henné avait été organisée pour la future mariée au palais al-Husseiniya à Amman.

À cette occasion, la reine Rania avait publié une photo sur son compte Instagram où elle apparait en train d’étreindre sa fille vêtue d’une robe blanche conçue par la créatrice Reema Dahbour, accessoirisée d’une ceinture que la reine Rania portait lors de son propre mariage en 1993.

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