Cheb Khaled piégé par des sables mouvants et un dragon de Komodo

Le chanteur algérien et roi du raï Cheb Khaled figure désormais parmi les trophées de chasse de l’Égyptien Ramez Jalal aux côtés de l’acteur américain Steven Siegel, du chanteur libanais Ragheb Alama ou de l’acteur espagnol Antonio Banderas.

Ces cinq dernières années, Ramez Jalal a tourné six séries de caméras cachées extrêmes qui ont toutes fait parler d’elles, les stars se retrouvant entraînés malgré eux dans une tour en feu, un avion en train de s’écraser, ou cette année, en plein sables mouvants dans le désert d’Arabie.

Dans un épisode diffusé fin mai sur la chaîne MBC, Cheb Khaled se retrouve donc invité pour une émission télé à Abou Dabi. Après l’émission, le chanteur repart à bord d’un 4x4 en plein désert, accompagné de deux techniciens et d’une comédienne, tous les trois dans la confidence.

Le piège consiste à l’entraîner vers une piscine camouflée dans le sable, aménagée en zone de sables mouvants. Les choses commencent donc à mal tourner dans le véhicule qui dérape dans les dunes. L’inquiétude se lit sur le visage du chanteur qui s’accroche au siège devant lui.

Le 4x4 dévale la dune et finit sa course dans les sables mouvants. Les techniciens sortent du véhicule et escaladent le toit pour sortir Cheb Khaled et la comédienne tandis que la voiture s’enfonce. Un des techniciens se fait avaler par les sables mouvant. Alors que la femme hurle, Cheb Khaled, sur le toit de la voiture crie – en français – « Au secours ! ».

Et alors que le 4x4 s’enfonce de plus en plus, une énorme bête, sorte de dragon de Komodo sort d’une cachette en poussant des grognements. À l’intérieur se trouve Ramez Jalal.

D’abord pétrifié, Cheb Khaled lance à ses compagnons « Regarde ! regarde ! » avant de plonger dans les sables mouvants, suivi par les deux autres.

Malgré sa peur, il tente d’aider le technicien encore avec eux à se hisser sur la voiture et demande à la comédienne d’arrêter de crier. « Ne regarde pas derrière toi ! », « Ne le regarde pas, il ne va pas rentrer ! » lui ordonne-t-il.

Pendant ce temps, la fausse bête s’approche. À quelques mètres d'eux, l’animateur enlève la partie du déguisement qui lui couvre la tête et crie à deux reprises : « Dieu l’a écrit et il a été tolérant », une manière de dire qu’il ne s’agit que d’un gag, qu’il n’y a plus de danger.

En comprenant ce qui se passe, Cheb Khaled reste un moment interdit et l’insulte en souriant, en dialecte algérien.

La vidéo du making-of des sables mouvants

Le technicien lui tend une bouteille d’eau. Cheb Khaled ne peut s’empêcher de poser des questions : « La voiture est dessous ? Comment avez-vous fait ça ? ». Il semble hésiter entre sourire ou se mettre en colère, mais il rit.

Ramez Jalal, débarrassé de son déguisement, court vers lui : « Roi du raï ! Roi du raï ! ». Khaled lui répond : « Approche toi, je vais te montrer le roi du raï ». Beau joueur, il se contente de le taquiner. D’autres stars ont moins bien pris la chose : certains ont même frappé l’animateur et tenté de l'étrangler une fois tirés des sables mouvants.

Ramez Jalal demande alors à ses techniciens d’applaudir Khaled, exténué, dans sa chemise blanche pleine de boue. Quand le chanteur voit l’équipe de tournage sortir, il s’écrie : « Où étiez-vous cachés ? ».

Puis les questions commencent : « Qu’est-ce qui t’a fait le plus peur ? », lui demande l’animateur. « Les sables mouvants, parce que là, c’est la mort. Moi je connais ça, plus tu bouges, plus tu t’enfonces. »

Au sujet du monstre, il confie : « Dès que j’ai vu le bout de son nez, je me suis dit que c’était affreux, que c’était un monstre du désert ou quelque chose comme ça. On était comme un méchoui pour lui, il a vu la blonde, il allait manger de la viande fraîche ! » Et de conclure au sujet de la vidéo : « J’espère que ma mère ne va pas la regarder ! ».